Que l’on soit sportif amateur ou de haut niveau, on sait que l’alcool et l’effort physique ne font pas bon ménage. Nuisible à la performance physique d’une part, ainsi qu’au mental, l’alcool agit sur notre niveau de glycémie (taux de sucre contenu dans le sang), jusqu’à 36 heures après ingestion.

Véritable frein à la progression, il perturbe fortement l’organisme et réduit de 11% les performances d’un sportif de haut niveau, de quoi faire peur !

Vous doutez encore des conséquences d’une soirée arrosée ? Sachez qu’elle équivaudra à la perte des effets prodigués par 14 jours d’entraînement. Et ce n’est pas tout :

  • 12 heures après votre consommation d’alcool, les effets sur votre vision et votre audition sont encore palpables, avec une coordination et une rentabilité du geste limitées.
  • L’alcool diminue également fortement les capacités de récupération et augmente le mauvais travail musculaire.
  • Il perturbe le sommeil en limitant les phases de sommeil profond, qui a pour fonction de permettre à votre corps de se reposer.
  • Il réduit de 70% la sécrétion de l’hormone de croissance, qui agit durant le sommeil, et neutralise le développement et la préservation de la masse musculaire.
  • Il augmente la sécrétion de l’hormone du stress, altérant fortement les effets de l’entraînement.
  • Le système immunitaire est affaiblit, et le sujet est plus enclin à tomber malade ou à se blesser.
  • L’alcool engendre une forte déshydratation et endommage la régulation de la transpiration entraînant des faiblesses musculaires.

Et oui, boire ou courir, il faut choisir !